Follow The Yellow Brick Road

Publié le 7 Mai 2013

Follow The Yellow Brick Road

 

Vous savez que je suis une inconditionnelle du film "Le Magicien D'Oz".

 

Pas les divers films remixés, non l'original avec Judy Garland, celui de Victor Fleming de 1939.

Dorothy, son chien Toto, les coquelicots, la tornade, le passage du noir et blanc à la couleur, etc...

 

 

Imaginons un instant que nous ne soyons plus en France, au Québec, en Belgique ou où que vous soyez, mais dans le pays d'Oz, qu'elle serait notre vie ?

 

D'abord nous devrions suivre le chemin de briques jaunes pour nous déplacer.

Pas de voitures klaxonnant à tout va, de bus, de métro, non, juste une jolie route

traversant les champs.

Plus de pollution, plus de stress.

 

 

Ensuite les peureux, en quête de courage, pourraient non pas se terrer chez eux, ni

passer dans des émissions de télévision pour régler leurs problèmes, mais ils iraient voir le Magicien pour obtenir ce qui manque à leur bonheur.

Plus de dépression, de replié sur soi, plus d'émission de voyeurisme.

 

 

 

 

Les sans -Cœur, eux aussi, iraient voir l'homme providentiel.

Ils réussiraient à avoir des sentiments, de l'empathie, à tomber amoureux.

Plus de manipulation, de larme, de chagrin, de douleur.

 


Le cas le plus compliqué est celui du sans-cerveau.

 

Parce que je ne suis pas sûre que le fantastique dirigeant d'Oz puisse faire quelque chose.

Si seulement il pouvait.

Cela exclurait, les intolérants, les immondes personnages, les méchants gratuitement, les manipulateurs, les invités des dîners du Mercredi (quoi qu'eux, ils servent).

Mais je doute qu'aux vues de certains, il puisse.

La tâche est trop hardue.

 

 

 

Comme nous ne sommes pas aux pays des bisounours, il y a tout de même des

méchants. Les sorcières.

Les jalouses, les mégères, les populaires au lycée qui vous humilient, les maîtresses de vos maris.

Toute une population que nous devons subir. Elle sont parfois nombreuses.

 

 

Les Munchkins seraient parfaitement intégrés.

Plus de discrimination, de railleries sur le physique, d'exclusion d'une certaine partie de la population.

Tous intégrés quoi qu'il arrive.

 

 

Mais un homme au pouvoir toute sa vie, chez nous, dans nos cultures, ça porte un nom et nous ne sommes pas adeptes.

 

Alors si nous prenions le bon de ce pays, et que nous essayions de l'adapter chez nous ?

Si nous acceptions les différences de chacun ?

Si nous vivions tous ensemble, en harmonie, unis ?

Si chacun quel qu'il soit, quels que soient ses défauts, trouvait sa place dans

notre monde ?

 

On essaye, juste pour voir si ça peut marcher ?

 

 

 

 

Rédigé par Salomé Rainbow

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